Titre : Le 13ème Alto
Saga : La fille du luthier (Tome 1)
Auteur : Sienna Pratt
Genre : Dystopie
Date de publication : 31 juillet 2020
Nombre de pages : 267
Prix : 13,70€ (Papier) - 3,99€ (eBook)
Placée dans un orphelinat insalubre, Eartha attend que le temps passe, tentant de conserver ses souvenirs malgré les "nettoyages" successifs. Le jour de ses quinze ans, son chat, Gremlin, lui apporte un message de son père, le Luthier. Elle est emportée dans un étrange jeu de piste historique, magique et surtout dangereux. Elle devra toutefois déjouer la surveillance intrusive des drones et des caméras qui quadrillent la ville. Parviendra-t-elle à retrouver son père et ses souvenirs ?
Je remercie l'autrice Sienna Pratt de m'avoir permis de découvrir le premier tome de sa saga "La fille du luthier" via simplement pro.
C'est principalement la couverture qui a attiré mon attention. Je la trouve vraiment très belle et quand j'ai lu le résumé, qui parle de musique, d'un univers dystopique et d'un chat, j'ai eu tout de suite envie de découvrir cette histoire.
Dès les premières pages, nous découvrons un univers post-apocalyptique où tout art ou loisirs ont été banni. Les pauvres ont été réduits au travail forcé. Afin de d'inoculer cette doctrine aux plus jeunes, de nombreux enfants ont été séparés de leurs parents pour être placé dans des orphelinats insalubres où ils subissent des effacements qui leurs font perdre leurs souvenirs d'avant l'orphelinat.
Eartha, fille de luthier, a été placé dans un de ces orphelinats. Elle tente tant bien que mal de conserver ses souvenirs. Un jour, Gremlin, son chat lui apporte un message de son père lui demandant de quitter l'orphelinat. Commence alors pour elle, une fuite et un jeu de piste où elle va devoir déjouer la surveillance des caméras et des drones qui quadrillent la ville...
Je me faufile le long du quai des Martyrs, entre les arbres et les murs de pierres. Gremlin me précède, comme pour m'indiquer le chemin à suivre. Il bifurque sur la gauche et traverse la place, en longeant le café, rasant le mur. Nous passons juste sous les caméras dont j'aperçois le signal de fonctionnement clignoter. Je ne me souvenais pas qu'il y en avait autant. Elles ont pullulé depuis mon enfermement. On en trouve aujourd'hui tous les cinq mètre environ.
Je suis assez déçu par cette lecture.
Dans cette histoire, on suit deux temporalités. On suit Eartha à son époque et on suit Antonio en 1655 qui va devenir l'apprenti d'un grand luthier. J'ai beaucoup aimé toute la partie du roman qui parle du métier de luthier et de la création d'un instrument. J'ai trouvé cela vraiment très intéressant.
Pour ce qui est de l'univers dystopique dans lequel vit Eartha, j'ai eu l'impression de seulement le survolé pendant ma lecture. Ca manque cruellement de descriptions et de détails pour que l'on puisse s'immerger dans cette histoire. J'aurais aimé découvrir plus amplement l'orphelinat et le monde dans lequel évolue Eartha.
A peine les dernières pages de lus, que j'ai l'impression d'être passé complètement à côté de cette histoire. Je n'ai pas trouvé cette lecture transcendante même s''il y a de très bonne idées comme celle de mélanger la dystopie, la musique et la magie.
J'ai aimé les passages qui parlent de la musique, mais après le jeu de piste que suit d'Eartha m'a paru beaucoup trop facile.
De mon côté, je sais déjà comment procéder. Le bois choisi, j'entame rapidement la phase de conception. Le deuxième jour, je suis prêt à tailler dans le vif. Ma lame dans la main, je cisèle grossièrement ma table, puis le fond. Avant de percer les ouies, je façonne les éclisses, patiemment.
En trois semaines, mon premier violon solo est assemblé, conformément aux prescriptions de Niccolo.
Niveaux personnages, je ne suis pas particulièrement attaché à eux. J'ai trouvé qu'ils manquaient de profondeur et de personnalité. On sait très peu de choses sur les différents personnages que l'on rencontre et du coup, cela ne les rend pas attachants.
En bref, un premier tome avec un univers pas assez approfondit et une histoire qui ne m'a pas particulièrement marquée. Une déception pour moi.
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