Crelyas, tome 1 : Les amants maudits - Julianne Viricel

 

Titre : Les amants maudits

Saga : Crelyas (Tome 1)

Auteur : Julianne Viricel

Editeur : éditions Glamencia

Genre : Fantastique, Fantasy

Date de publication : 15 août 2023

Nombre de pages : 286

Prix : 17.90€ (Papier) - 4.99€ (eBook)

Traquée, maudite, assoiffée de vengeance, réussira-t-elle à sauver l'amour de sa vie malgré le pouvoir destructeur de Crelyas ?

Je ne suis plus qu'une ombre, ils m'ont tout pris. Tout ça à cause de cette fichue malédiction ! Je n'aurais jamais dû écouter mon amie. À présent, ils me traquent comme un animal en s'imaginant pouvoir faire de moi leur esclave. Je suis plus forte qu'il n'y paraît, je ne les laisserai pas m'avoir. J'ai soif de vengeance, mais mon souhait le plus cher est de te sauver, Tristan. Le temps m'est compté, je dois m'endurcir davantage, pour ne pas faillir.
Réussirai-je à accomplir ma mission ? Le pouvoir de Crélyas est si grand qu'il pourrait bien tout détruire sur son passage, y compris nous, les amants maudits.

Je remercie tout d'abord les éditions Glamencia pour ce service-presse.  

Dès les premières pages, on fait la connaissance de Marina, une lycéenne qui mène une vie tout à fait ordinaire. Mais lors d'une visite scolaire, alors qu'elle explore avec sa meilleure amie une grotte interdite d'accès, elle réveille une malédiction millénaire et elle se retrouve pourchassée par les vampires et les sorciers alors qu'elle ignorait tout de leur existence jusqu'à maintenant.

Peu importe qu'ils n'aient pas mis les pieds ensemble dans cette foutue caverne ! En plus, vous avez senti, tout comme moi, cette onde d'énergie magique si familière. Le pouvoir de l'Etoile Bleue a été réveillé. Et la malédiction va s'accomplir si nous n'agissons pas en temps voulu. Je vous en prie, mademoiselle. En tant que sorcière, vous devriez comprendre mon désarroi et celui de nos chefs. Nos existences sont menacées. Prenez-en conscience ! persiffle-t-il.

J'ai bien aimé ma lecture. 

L'univers est très plaisant à découvrir. C'est un mélange de fantasy dans un univers contemporain. J'ai trouvé l'univers proposé par l'autrice vraiment original mais peut-être pas assez exploité. J'aurai aimé avoir un peu plus de détails et découvrir plus amplement les vampires et les sorciers.

J'ai beaucoup aimé que l'on découvre l'univers en même temps que l'héroïne. 

L'intrigue, quant à elle, est vraiment très addictive. C'est bien rythmé sans aucun temps mort. Tout s'enchaîne assez rapidement peut-être un peu trop rapidement par moments et avec quelques facilités. Malgré quelques petits défauts, j'ai aimé ce premier tome tome que j'ai lu presque d'une seule traite et je suis très curieuse de lire le second tome de cette duologie.

-Marina, nous devons te parler de quelque chose de très important... commence mon père, une fois dans la pièce. 

Je croise son regard vert pâle en ouvrant les yeux. Le ciel va-t-il encore me tomber sur la tête, après tout ce que je viens d'apprendre ? Vais-je être comme toutes ces héroïnes et qui décide de défendre le "monde" ? Non, certainement pas ! Parce que ces situations n'existent pas et que je ne ressemble pas à une héroïne de films ou d'histoires délirantes.

En bref, un très bon premier tome avec un univers original, une intrigue addictive et une héroïne attachante. 

Les 7 vies de Léo Belami - Nataël Trapp

 

Titre : Les 7 vies de Léo Belami

Auteur : Nataël Trapp

Editeur : Editions Robert Laffont

Genre : Young-adult, Thriller, Fantastique

Date de publication : 19 septembre 2019

Nombre de pages : 378

Prix : 16€ (Papier) - 12.99€ (eBook)

Demain je vais mourir... et ce ne sera pas la première fois.

Léo, 17 ans, jeune homme solitaire et sans histoires, compte les heures avant la fin des cours. Il se prépare pour la fête du lycée, organisée cette année en hommage à Jessica Stein, une élève assassinée trente ans auparavant.

Mais lorsqu'il se réveille le lendemain matin, c'est dans la vie d'un autre, dans la maison d'un autre... en 1988.

Au gré d'allers-retours entre 1988 et 2018 dans des corps différents, Léo va tout tenter pour empêcher ce meurtre et découvrir l'identité du tueur. Pourra-t-il changer le destin ?

A la croisée de Riverdale et de Stranger Things, Les 7 Vies de Léo Belami est un thriller dont vous ne ressortirez pas indemne !

Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions Robert Lafont pour ce service presse. Quand il m'a été proposé lors d'une masse critique privilège, j'ai accepté à cause principalement de la première phrase du résumé : "Demain je vais mourir... et ce ne sera pas la première fois."

Dans ce roman, on est en 2018 et on suit Léo Belami, lycéen de 17 ans qui se prépare pour la fête du lycée de cette année qui est en hommage à Jessica Stein, élève du lycée assassinée trente ans auparavant.
Mais le lendemain matin, il se réveille dans le corps d'une autre personne en 1988. Au gré d'aller-retour entre 2018 et 1988 où il va changer de corps à chaque fois, il va tenter de découvrir qui a assassiné Jessica Stein.

C'est étrange comme certains adultes semblent avoir totalement zappé leurs années d'adolescence. Comme si c'était une période de la vie qui ne les concernait plus. Une parenthèse à laquelle ils n'ont pas eux-mêmes participé, mais dont ils gardent des souvenirs nostalgiques, enjolivés par les années passées.

Je ressors de ma lecture assez déçue.
Le résumé était plutôt prometteur. Moi qui aime les enquêtes et les voyages dans le temps, je m'attendais vraiment à aimer ce roman.

Mais dès le début, l'intrigue manque cruellement de rythme. L'histoire peine à avancer et on se retrouve avec des passages assez longs et très répétitifs qui m'ont presque fait abandonner ce roman. Personnellement, ce n'aurait pas été un service-presse, je l'aurais abandonné.

Après, j'ai beaucoup aimé toutes les références pop culture des années 80 que l'auteur a glissé au fil des pages. Je n'ai pas connu ces années, mais j'ai beaucoup aimé découvrir toutes ces références. Ce roman aborde également beaucoup de thématiques autour de l'adolescence et j'ai trouvé ça intéressant, mais ça aurait mérité d'être un petit peu plus approfondi.

Quant au personnage principal, je ne me suis pas du tout attaché à lui tant il est plat. D'accord, c'est un adolescent de 17 ans qui se pose énormément de questions, mais même pour un personnage adolescent, il n'est pas hyper bien travaillé. Il manque de personnalité et de caractère, ce qui fait que je n'ai ressenti aucun intérêt pour lui.

C'est étrange comme les gens peuvent changer et être différents selon l'angle sous lequel on se place pour les observer. Une question et d'image que l'on a de soi et des autres.

Quant à la plume de l'auteur, elle est assez simple avec beaucoup de répétitions et de longueurs. Par contre, certains petits passages sont assez philosophique avec de très jolies phrases.

Mais cela n'est pas suffisant pour que ce soit un bon roman. Personnellement, je n'ai pas du tout été convaincu par ce roman qui manque de rythme tout du long pour en arriver à une fin décevante. Une fin qui arrive vraiment comme un cheveu sur la soupe. 

En bref, une grosse déception pour ce roman dont le résumé était prometteur. Ni l'intrigue, ni le personnage principal, ni la plume de l'auteur ne m'ont convaincus.

De rouages et de sang, tome 1 : Les disparus d'Arkantras - A.D. Martel

Titre : Les disparus d'Arkantras

Saga : De rouages et de sang (Tome 1)

Auteur : A.D. Martel

Editeur : Editions Scrineo

Genre : Science-Fiction, Steampunk

Date de publication : 17 mars 2022

Nombre de pages : 361

Prix : 16.90€ (Papier) - 7.99€ (eBook)

Plongez dans les bas-fonds d'Arkantras, où le danger se cache à chaque coin de rue...

Depuis quelque temps, une menace plane sur les bas quartiers d'Arkantras... Le bruit court qu'une créature avide de chair humaine enlèverait les enfants à la nuit tombée pour les dévorer. Que diable, Rowena, jeune orpheline passionnée de mécanique, se moque bien de ces histoires à dormir debout ! Jusqu'au jour où son ami, Œil-de-Pirate, disparaît lui aussi dans d'étranges circonstances... Résolus à le retrouver, Rowena et son fidèle chat à la patte mécanique, Monsieur Gratouille, s'enfoncent dans les profondeurs d'Arkantras.

De son côté, Eugène Bassompière, un journaliste issu de la bonne société, se voit chargé d'enquêter sur ces disparitions. Sur les traces du monstre, les destins d'Eugène et Rowena vont s'entremêler.

Que se passe-t-il réellement dans la ville ? Et si la vérité s'avérait pire que tout ce qu'ils pouvaient imaginer ?

Depuis sa sortie, ce roman me fait de l'œil. Tout d'abord, la couverture est superbe et puis le résumé est hyper tentant.

Dans "les disparus d'Arkantras", on est plongé dans un univers steampunk assez sombre. Dans cet univers, on suit principalement deux personnages qui ne se connaissent pas.
D'un côté, nous avons Rowena, une jeune orpheline passionnée de mécanique qui est toujours accompagné de son chat Monsieur Gratouille qui a une patte mécanique.
De l'autre côté, on suit Eugène Bassompière, journaliste issue de la haute société et qui vit désormais dans les bas quartiers.
Dans les bas quartiers d'Arkantras, plusieurs enfants ont disparu. Bientôt, des rumeurs sur une bête assoiffée de sang se répandent. Quand Œil-de-Pirate, son ami, disparaît, Rowena part à sa recherche tandis qu'Eugène se retrouve à enquêter sur ses étranges disparitions.
Que se passe-t-il ? Les différentes disparitions, sont-elles vraiment dues à une bête assoiffée de sang ?

Eugène ouvrit la légère farde et s'enquit du contenu. 

-Il s'agit des disparitions dans les quartiers populaires, résuma le directeur. 

-Mais monsieur..., objecta aussitôt Eugène, encore plus mal à l'aise. C'est un dossier pour la police, et puis, mon milieu de prédilection, c'est la bonne société. Je n'ai aucun contact dans... 

Il laissa sa phrase en suspens, comme pour souligner le poids de ses arguments. Le directeur haussa un sourcil circonspect : ils n'avaient pas fait mouche. 

-Dans quoi, Bassompière ? Qu'essayez-vous de me dire ? Que les petites gens ne valent pas la peine d'être aidées ?

J'ai bien aimé ma lecture.
La première partie du roman est assez lente, car l'autrice prend vraiment son temps pour mettre en place les personnages et son univers. J'aurais aimé que ce soit légèrement plus rapide, mais je dois dire que j'ai beaucoup aimé découvrir la ville d'Arkantras, ses bas quartiers, ses halles et les différents personnages. C'est un univers steampunk assez sombre où les inégalités entre les riches et les pauvres sont très présentes. L'univers est vraiment très accessible même si on n'a pas du tout l'habitude du genre.

Dans la deuxième moitié du roman, les disparitions entrent en jeu et l'intrigue commence vraiment. Tout s'enchaîne et on veut découvrir comme nos personnages ce qui se passent vraiment. J'ai dévoré d'une seule traite cette seconde partie. L'histoire est très bien ficelée et au fil des pages, elle devient plus sombre.

Sa chaise racla le sol et il se leva. 

-Vous pensez que ce ne sont pas des fugues ? s'étonna le policier englué dans son incompétence. 

Eugène hésitait entre rire ou pleurer. Il ne doutait désormais plus de la sincérité de l'agent Lewis, mais bien de son intelligence. Qu'il sache lire relevait déjà du miracle. Une témérité nouvelle monta en Eugène, et il répondit, le menton redressé : 

-Ce qui distingue le bon du mauvais enquêteur, agent Lawis, c'est de ne pas se satisfaire de la solution la plus commode qui soit.

J'ai aimé suivre le personnage de Rowana et celui d'Eugène. Ils sont très différents l'un de l'autre.Rowana est une jeune orpheline de treize ans très courageuse, intrépide et débrouillarde qui survit comme elle peut. Elle est passionnée de mécanique et elle est toujours accompagnée de son chat Monsieur Gratouille.

Quant à Eugène, c'est un jeune aristocrate déchu qui doit vivre maintenant dans les bas quartiers. Il a dix-huit ans, mais comparé à Rowana, il est beaucoup moins mature qu'elle mais heureuse il évolue au fil de l'intrigue. 

Avec ce roman, je découvre la plume d'A.D Martel qui est assez simple mais agréable à lire. L'autrice prend beaucoup de temps à mettre en place son univers et ses personnages ce qui donne un rythme assez lent à ce premier tome. La dernière page tournée, j'ai eu un peu l'impression d'avoir lu un tome introduction. Je lirai la suite qui sort en septembre 2022 en espérant qu'il y ait plus de rythme.

En bref, un bon premier tome assez lent dans la mise en place de l'univers et des personnages. Une fois la moitié du roman passée, l'intrigue commence vraiment et elle est très intéressante. Je lirai le tome deux qui sort en septembre 2022.

Paris Z week - Aurélie Gerlach

 

Titre : Paris Z week

Auteur : Aurélie Gerlach

Editeur : Editions Gulf Stream

Genre : Science-fiction, Young-adult

Date de publication : 7 octobre 2021

Nombre de pages : 304

Prix : 16€

Le lancement de la crème de beauté Selenium continue de faire parler de lui. L'actrice et influenceuse Neomi Swan, égérie de la marque, en a documenté l'horreur absolue sur Instagram. Les images montrent les invités pris de pulsions sanguinaires, menant des attaques d'une violence inouïe. On y distingue du sang, et des morceaux de chair humaine jonchent le sol. Une scène digne d'un film de zombies ! Le gouvernement a placé la zone en quarantaine, exhortant même à utiliser la violence si la confrontation avec un infecté est inévitable. Impossible d'en savoir davantage ! Combien de morts ? Que deviennent les personnes barricadées dans la zone ? Les fans de l'actrice réclament déjà un rapatriement...

Je remercie Babelio et les éditions Gulf Stream pour ce service-presse. Lors de la masse critique, j'ai sélectionné ce roman à cause de son résumé qui me tentait bien.

Dès les premières pages, on suit Neomie actrice et influenceuse. Elle est invitée à la cérémonie de lancement d'une crème de beauté de la marque Sélénium. Mais cela ne se passe pas du tout comme prévu quand une épidémie se déclenche transformant une partie des invités en zombies assoiffés de sang et plongeant ainsi Paris en quarantaine, avec des quartiers entiers bloqués. Neomie se retrouve à fuir avec Jude une activiste écologiste et Tim, un garçon qui semble caché un secret...

Nous sortons et nous retrouvons dans une petite rue déserte. La lumière éclatante de l'après-midi m'éblouit, si bien que je dois mettre ma main en visière pour protéger mes yeux. Un peu abrutie, je suis les deux autres sans protester. Ce n'est qu'une fois engagés dans le boulevard Raspail que je prends conscience d'un truc : il n'y a pas plus de monde dehors qu'il n'y en avait au Beau Marché. Pas de bruit. Pas de passants. Et bieb sûr, aucune ambulance ni véhicule de l'armée en vue. Même les moineaux ne chantent pas.

J'ai adoré ma lecture.
Au début de ma lecture, j'ai eu un peu peur, car les personnages sont assez clichés. On a Neomie, actrice et influence qui passe sont temps connecté aux réseaux sociaux. Elle est assez hautaine et très superficielle. Jude, quant à elle, c'est une activiste écologiste avec des avis tranchés. Elle ne fait pas particulièrement attention à son attention et les personnes comme Neomie l'agacent au plus haut point. Quant à Tim, il est assez mystérieux et semble cacher un secret.
Malgré le fait que les personnages sont clichés au fil des chapitres, ils évoluent beaucoup et on finit par les trouver très attachants.

Au fil des pages, je me suis laissé entraîner par l'histoire qui a réussi à me surprendre. Aux fils des chapitres nous alternons les points de vue ce qui donne beaucoup de rythme à l'histoire. L'intrigue est addictive, bien menée avec du suspense et des rebondissements.

[Fabio Carabello apparaît, un micro tendu sous le nez. Environ 70 ans. Béret noir et lunettes à montures plexiglas. Col à jabot. Fume une cigarette électronique plaquée or, incrustée d'émeraudes] 

Les grandes épidémies sont une inspiration sans fin pour les artistes tel que mon humble personne. Au Moyen-Âge, par exemple, la peste a donné lieu à des peintures d'une déchirante beauté. La grâce morbide des enragés, c'est la même chose : ils incarnent la frontière floue - sublime - entre la vie et la mort. Entre la civilisation et la sauvagerie ! Regardez leurs joues creusées, leur pâleur radieuse ! Mon Dieu ! Et cette folie meurtrière dans le regard... Mais regardez-les. J'adore ! C'est totalement couture ! Une telle chose ne pouvait naître qu'à Paris, capitale incontestée de la mode où les limites sont sans cesse repoussées, réinventées ! C'est notre mission à nous les créateurs, de mettre en évidence la splendeur, d'où qu'elle vienne.

En plus d'être un très bon roman jeunesse, "Paris Z week" aborde de nombreux thèmes comme le culte de l'apparence, les réseaux sociaux, l'écologie...Tout ça avec humour. Avec une légèreté complétement assumée et décalée, l'autrice fait une critique sociétale plutôt réussit.

Avec ce roman, je découvre la plume d'Aurélie Gerlach qui est fluide, entrainante avec une pointe d'humour. C'est vraiment très agréable à lire et j'ai adoré retrouvé au fil des chapitres se qui se passe en dehors de la quarantaine avec des retransmissions d'émissions télévisions, de vidéos youtube avec ses commentaires...

En bref, un excellent roman jeunesse qui a su me surprendre et me faire passer un excellent moment. Un roman avec une intrigue hyper bien menée, des personnages attachants et une critique sociétal faite avec humour.

Poussière fantôme - Emmanuel Chastellière

 

Titre : Poussière fantôme

Auteur : Emmanuel Chastellière

Editeur : Editions Scrineo

Genre : Fantastique, Young-Adult

Date de publication : 26 avril 2018

Nombre de pages : 336

Prix : 14.90€ (Papier) - 7.99€ (eBook)

Être guide touristique spécialisé dans les mystères du Montréal hanté n'est pas facile tous les jours ! Mais ça l'est encore moins quand on peut réellement converser avec les fantômes !

Depuis qu'Archibald a fait la rencontre d'Elizabeth McKenzie, jeune scientifique décédée dans des circonstances étranges en 1917, sa vie a basculé.

Déterminé à aider Elizabeth à lever le voile sur sa mort, Archie devra compter sur des amis parfois surprenants et percer les secrets de la poussière fantôme.

Car les revenants, goules et autres spectres de la ville se montrent de plus en plus menaçants...

Et tout ça si possible sans trop se fatiguer !

J'ai depuis un moment ce roman jeunesse dans ma pal. J'ai profité d'halloween pour sortir enfin ce livre de ma bibliothèque d'autant que l'histoire se passe pendant Halloween.

Dès les premières pages, nous faisons la connaissance d'Archibald, guide touristique qui peut voir les fantômes. Quelques semaines, auparavant, il a fait la connaissance d'Elisabeth qui est morte depuis cent ans. Alors qu'elle lui confie qu'elle a l'impression d'être suivi ces derniers temps, il va se retrouver embarquer dans une aventure assez rocambolesque pour découvrir les circonstances de la mort d'Elisabeth et les secrets de la poussière fantôme...

Archibald et le fantôme de la scientifique quittèrent donc l’ancienne église, marchant en silence. Elizabeth n’était pas une grande bavarde et Archibald n’avait pas particulièrement envie d’avoir l’air de déambuler dans les rues en se parlant à lui-même. Il arrivait parfois qu’Elizabeth s’adresse à lui mentalement, mais il n’appréciait pas vraiment d’entendre des voix.

J'ai beaucoup aimé ma lecture.
L'histoire est addictive avec beaucoup d'action et de rebondissements. C'est très rythmé, il se passe toujours quelque chose et on n'a pas le temps de s'ennuyer une seule seconde. L'intrigue avance très rapidement et elle est bien menée même si certains rebondissements sont un petit peu facile.

J'ai également beaucoup aimé toute la mythologie que l'auteur met en place autour des personnages et des fantômes. J'ai trouvé tout ce qui tourne autour des expérimentations d'Elisabeth et de la machine qu'elle a créé vraiment originale.

Les personnages sont hyper attachants. J'ai adoré suivre Archibald qui est intelligent, parfois tête en l'air, mais il est prêt à tout pour protéger ses amis. J'ai également beaucoup aimé Elisabeth, Esperanza la colocataire d'Archibald et Ulysse le chat fantôme.

Le dénommé Alessandro hantait les lieux depuis une vingtaine d’années. Si une chaise reste toujours vide dans un café, un fantôme l’occupe sûrement. C’était exactement le cas avec Alessandro, qui passait ses journées à commenter l’actualité et à regretter le passé.

Avec ce roman, je découvre la plume d'Emmanuel Chastellière qui est fluide, entraînante avec une petite pointe d'humour.
Le seul gros reproche que je peux faire, c'est le manque de descriptions des lieux et des fantômes. Moi qui adore avoir des descriptions, c'est un point qui a fait que ce roman n'est pas un coup de cœur.
Après cela ne m'a pas non plus empêcher d'apprécier ma lecture tant l'histoire est top du début à la fin.

La fin laisse présager que l'on pourrait retrouver Archibald dans d'autres aventures que j'attend avec grande impatience.

En bref, un excellent roman jeunesse avec une histoire addictive et des personnages attachants.

Il était une fois un conte ensanglanté - Audrey Calviac

Titre : Il était une fois un conte ensanglanté

Auteur : Audrey Calviac

Editeur : Evidence éditions

Genre : Fantastique, Young-Adult

Date de publication : 12 février 2021

Nombre de pages : 396

Prix : 17€ (Papier) / 7.99€ (eBook)

Il était une fois un conte débutant et finissant dans le sang. Il portait bien son nom, car les rares témoins restants l’appelaient le conte ensanglanté.

Une classe de terminale arrive dans un manoir perdu dans les montagnes suisses dans le cadre d’un voyage scolaire. Commence alors pour eux une terrible lutte pour mettre un terme à une histoire ayant débuté bien des siècles auparavant, une histoire d’amour finissant dans les larmes et dans le sang.

Je remercie tout d'abord Evidence éditions de m'avoir permis de découvrir ce roman. J'avais très envie de lire un peu de fantastique et le résumé me tentait bien.

On suit une classe de terminal qui effectue un voyage scolaire avec leur professeur en suisse. Alors que la brochure leur promettait un cadre idyllique avec piscine, qu'elle n'est pas leur surprise de découvrir que leur hôtel est un vieux manoir lugubre et isolé ...
Alors que le cadre semble plaire à certains élèves tandis qu'il en terrifie d'autre, d'étranges événements se produisent ...

Dès l'arrivée dans ce manoir, on est directement dans l'ambiance grâce aux différentes descriptions de l'autrice qui permette de visualisé les lieux comme si on y était avec les personnages.
J'ai beaucoup aimé cette ambiance sombre et lugubre qui a fait frissonner la lectrice en moi qui aime les histoires de maisons hantées.

L'hôtel n'avait rien à voir avec la brochure et, à cause de son allure très ancienne, il semblait sortir tout droit d'un film d'épouvante. En pierre et en bois, j'imaginais déjà mes longues et interminables nuits, essayant de trouver le sommeil, gênée par les craquements et les petites bruits peuplant ce lieu.

L'histoire démarre tout doucement et le suspense monte crescendo jusqu'à la fin. On se pose énormément de questions au fil des pages. J'ai tout simplement adoré cette histoire.
L'intrigue est super bien maîtrisé et originale. La narration est au passé entrecoupé de passage avec les pensées actuelles de certains personnages. Au début de ma lecture, cela m'a un petit peu perturbé, mais je m'y suis vite faite. Cette narration au passé et avec des passages au présent a rendu cette histoire encore plus captivante, intrigante et inquiétante.

Je m'appelle Yuna. J'étais en terminale quand ma vie bascula dans les ténèbres. Lors d'une sortie scolaire, elle prit un tournant auquel je n'aurais jamais pensé. Je sens mes membres trembler. J'ai froid? j'ai peur. Pourquoi suis-je donc partie ? J'avais à peine dix-sept ans avec toute la vie devant moi. Jusqu'à ce voyage, ce maudit voyage !

Niveau personnages, on alterne entre beaucoup de point de vue. On découvre cette histoire au travers des yeux d'une quinzaine d'élèves. Je trouve qu'il y a beaucoup trop de point de vue. Par moments, je me suis un peu perdu entre les différents personnages. Personnellement, je ne me suis pas vraiment attaché aux personnages. Peut-être que j'aurais apprécié un peu plus certains si on était centré sur moins d'élèves.

Après les personnages sont très représentatif d'une classe de lycée. On retrouve tous les stéréotypes d'un groupe de lycéen. On a les élèves populaires, ceux qui sont plus effacés, ceux qui sont amis, ceux qui se détestent, leurs histoires de cœur ...

Avec ce roman, je découvre la plume d'Audrey Calviac qui est vraiment très agréable et visuelle. Les descriptions sont super bien écrites et nous propulsent dans l'histoire. On découvre les lieux en même temps que nos personnages et on a l'impression d'être à leur côté.

En bref, une intrigue originale et très bien menée avec une ambiance sombre et lugubre. Une très bonne lecture qui m'a fait passer un excellent moment. 

Le grand théâtre sur Broadway, tome 1 : Les talents maudits - MariStef Rouchy

Titre : Les talents maudits

Saga : Le grand théâtre sur Broadway (Tome 1)

Auteur : Maristef Rouchy

Éditeur : éditions Librinova

Genre : Fantastique, Young-Adult

Date de publication : 19 octobre 2019

Nombre de pages : 354

Prix : 19.90€ (papier) - 2.99€ (eBook)

Lorsque Julius Quidam débarque à New York pour une année sabbatique, tout le champ des possibles s’ouvre à lui ! Mais sa vie en Amérique n’est pas aussi facile qu’il l’avait imaginée. Alors, quand on lui propose un emploi au Grand Théâtre sur Broadway, le jeune homme se lance avec enthousiasme dans l’aventure.
Doté d’une empathie singulière envers les animaux, Julius tente de trouver sa place au théâtre et de mettre à profit son talent. Peu importe l’hostilité du directeur musical Alberich Wagner, le mode de vie particulier des artistes attire irrésistiblement le jeune homme. Cependant, à mesure que le temps passe, il comprend que le théâtre est la cible de trafiquants du Quatrième-Mur, une menace imminente pour les artistes…

Laissez-vous transporter dans les coulisses du Grand Théâtre sur Broadway, aux côtés d’un héros sensible et attachant !

Tout d'abord, je remercie Maristef Rouchy de m'avoir permis de découvrir son roman. Quand l'autrice m'a gentiment proposé de lire et de chroniquer le premier tome de la saga "La grand théâtre sur Broaday", j'ai principalement accepté pour sa couverture qui m'a donné envie d'en savoir plus.

Dès les premières pages, nous faisons la connaissance de Julius Quidam, un jeune orphelin. Il arrive à comprendre les animaux et il aide parfois le vétérinaire, car sa seule présence calme les animaux. Alors qu'il avait décidé de faire des études pour devenir vétérinaire, il gagne la possibilité de passer un an en Amérique. Il décide alors de prendre une année sabbatique et débarque à New-York.
Malgré ces quelques économies, Julius a beaucoup de mal s'en sortir et à se faire à la vie New-Yorkaise jusqu'à qu'une offre d'emploi inattendue lui soit proposé au grand théâtre sur Broadway...

J'ai beaucoup aimé cette lecture.
L'ambiance qui se dégage du théâtre m'a beaucoup fait penser à l'univers de Tim Burton. L'univers que nous propose Maristef Rouchy est vraiment très original et surprenant.  Le grand théâtre est un lieu étonnant. C'est une sorte de ville où les artistes vivent en autarcie. On y trouve des magasins, des rues et divers quartiers regroupant chaque corps de métier… 
Les artistes ne se mêlent pas aux spectateurs, ceux qui vivent « dehors ». Il est composé de diverses castes et de nombreuses familles d'artistes. Des règles régissent le théâtre, mais elles sont accompagnées de leur lot de jalousies et de convoitises. 
C'est dans cet univers haut en couleur que Julius découvre l'amitié, la vie de famille, mais également un complot qui menace l'existence du théâtre...

Si le responsable de l'auberge de jeunesse ne lui avait pas parlé du Grand Théâtre, il aurait cru à une mauvaise blague. Où pouvait-il donc se situer ? Dès qu'il traversait le carrefour, il sautait deux numéros de rue : le théâtre ne se tenait quand même pas au milieu du passage piéton.

C'est une histoire qui aborde de nombreux thèmes comme la différence, l'exclusion, le courage, l'amitié, l'empathie, le communautarisme, la discriminations...
Les personnages sont hyper attachants et très bien travaillés. 
Julius est un jeune orphelin qui est entier. Il est très généreux et courageux. On se prend rapidement d'affection pour lui. 
Les divers personnages principaux ont chacun leur propre caractère et c'est un grand plaisir de suivre notre trio d'amis : Julius, Esteban et Azadée.

- M’enfin, les opéras, les ballets, les pièces de théâtre, ils sont bien là pour être présentés sur scène à un public. Que serait un opéra sans spectateur ? Cela n’a pas de sens.

- Pour eux, si : le Quatrième-Mur pensait que l’art était corrompu lorsqu’il était donné en spectacle, que l’œuvre de l’artiste était pervertie pour s’adapter aux spectateurs. Il estimait que l’œuvre d’un compositeur ou d’un auteur devait être respectée à la lettre, sans jamais subir la moindre altération, la moindre adaptation, ou une quelconque mise en scène avant-gardiste. Le Quatrième-Mur critiquait les artistes qui tentaient de séduire les spectateurs avec des costumes contemporains, des décors modernistes, une mise en scène inédite. Il considérait que l’œuvre de l’artiste n’était plus conforme, et tout ça pour des spectateurs qui ne le méritaient pas.

Ce premier tome ne pose pas uniquement les bases de l'univers qui est captivant. Dans ce premier tome, nous avons toute une intrigue qui est très bien ficelée même si j'avais deviné certaines choses. L'histoire est rythmée et on ne s'ennuie pas une seule seconde.

Avec ce roman, je découvre la plume de Maristef Rouchy qui est fluide, dynamique avec une pointe d'humour. Le style de l'autrice est vraiment très agréable à lire.

En bref, un excellent premier tome avec un univers surprenant, des personnages attachant et une intrigue très bien ficelée qui m'a fait passer un excellent moment.

Si je reste - Gayle Forman

Titre : Si je reste

Auteur : Gayle Forman

Éditeur : Pocket

Genre : Young-Adult, Drame

Date de publication : 15 avril 2010

Nombre de pages :192

Prix : 6.40€

Mia a 17 ans. Un petit ami, rock star en herbe. Des parents excentriques. Des copains précieux. Un petit frère craquant. Beaucoup de talent et la vie devant elle.
Quand, un jour, tout s'arrête. Ses rêves, ses projets, ses amours. Là, dans un fossé, au bord de la route. Un banal accident de voiture... Comme détaché, son esprit contemple son propre corps, brisé. Mia voit tout, entend tout. Transportée à l'hôpital, elle assiste à la ronde de ses proches, aux diagnostics des médecins. Entre rires et larmes, elle revoit sa vie d'avant, imagine sa vie d'après. Sortir du coma, d'accord, mais à quoi bon ? Partir, revenir ? Si je reste...

Il y a pas longtemps, j'ai vu le film que j'ai trouvé sympathique. Quelques personnes m'ont dit que le livre était assez différent du film. Du coup, j'ai eu envie de découvrir le livre.

Mia, est une adolescente de 17 ans, passionnée de violoncelle. Alors qu'elle survit à un terrible accident de voiture et qu'elle se retrouve dans le coma, son esprit est projeté hors de son corps. 

Mia va alors revivre les grands moments de sa vie tandis que ses proches vont se relayer à son chevet.

Mia doit alors faire un choix crucial : partir ou rester. Un choix compliqué, car ses parents sont morts sur le coup tandis que son petit frère Teddy meurt quelques heures plus tard...

Je suis montée ce matin en voiture avec ma famille et me voilà plus seule que jamais. J'ai 17 ans. Ce n'est pas ainsi que cela devrait être. Ce n'est pas cette tournure que ma vie devait prendre.

Je ressors de ma lecture assez déçu. 

Si j'avais bien aimé le film, le livre ne m'a pas du tout transporté. Je m'attendais à ce que le livre me touche beaucoup plus que le film et à pleurer, mais pas du tout. Certains passages sont assez touchants, mais cela ne m'a pas suffit. J'ai trouvé que le livre manquait cruellement d'émotions. L'histoire aurait mérité beaucoup plus de profondeurs tandis que la réflexion sur la vie et la mort n'a pas assez poussé pour moi. Je trouve que l'on reste trop en surface pour que cela soit intéressant.

De plus, je n'ai pas du tout réussit à m'attacher aux personnages. Je les ais trouvés assez stéréotypés. A plusieurs reprises j'ai levé les yeux au ciel car les réactions des personnages m'ont semblé assez fausses tant elles manques de spontanéités.

"Reste", dit-il.
Sa voix se brise déjà mais il ravale son émotion et poursuit :
"Il n'y a pas de mots pour décrire ce qui t'est arrivé. Il n'y a rien de positif là-dedans. Mais il existe une raison de vivre. Et je ne parle pas pour moi. C'est seulement que... Je ne sais pas. Je dis peut-être des bêtises. Je suis en état de choc. Ce qui s'est passé pour tes parents, pour Teddy..."
Quand il prononce le nom de mon petit frère, sa voix se brise de nouveau et les larmes inondent son visage. Et moi, je pense ; je t'aime.

Avec "Si je reste", je découvre le plume de Gayle Forman. Et malheureusement, sa plume ne m'a pas du tout accroché. Je l'ai trouvé trop simple et beaucoup trop linéaire. Ce livre ne me pas du tout retournée. Alors que je m'attendais avant de commencer cette lecture à passer par toutes les émotions, je n'ai rien ressentis. Les différentes émotions qu'auraient du ressentir nos différents personnages que se soit de la colère, du chagrin ou de la tristesse ont été quasiment inexistantes. 

En bref, une lecture rapide, simple qui ne m'a pas du tout transportée. Un roman qui manque cruellement d'émotion et de profondeur.