Paris 2017.
Depuis plusieurs semaines, des jeunes femmes travaillant dans des cabarets et bars de nuit de la capitale disparaissent mystérieusement. Leurs corps sont retrouvés en forêt, atrocement mutilés.
Eneko Etxeparre, commandant de police à la BRP, s’intéresse à ces disparitions dans le cadre d’une enquête conjointe avec la brigade criminelle de Versailles.
Leurs investigations vont les mener très loin dans les ténèbres de la nuit parisienne, là où tout devient permis.
Ours solitaire, Etxeparre va devoir collaborer avec la fougueuse capitaine Isabelle Danglard, qu’on lui impose comme second de groupe, et qui n’en fait bientôt qu’à sa tête, au mépris des procédures.
Une plongée effrayante dans le noir sordide d’un monde parallèle où la vie humaine n’a plus la moindre valeur.
Je remercie tout d'abord les éditions M+ et Babelio pour ce service-presse. J'ai sélectionné ce roman lors de la masse critique principalement à cause de sa couverture que je trouve très belle.
A paris, plusieurs jeunes femmes travaillant dans des cabarets et bars de nuit disparaissent. Eneko Etxeparre, commandant de police à la BRP, se retrouve à enquêter sur ces disparitions et pour cela, il va devoir collaborer avec la capitaine Isabelle Danglard, qu’on lui a imposée comme second de groupe. Mais bientôt, les corps des femmes disparues sont retrouvés en forêt, atrocement mutilés...
D’après le rapport du légiste, la mort remontait à 48 heures. Je vous passe les détails, mais le cadavre était infesté par des œufs de Sarcophaga, qui colonisent les corps entre 48 et 72 heures. Pourtant, les œufs des Calliphora Vicina, qui pondent dans les premières minutes de la mort étaient éclos…
– C’est bon, Stéphane, tu ne vas pas nous faire un cours de sciences naturelles.
– Je disais ça pour votre culture personnelle. Bref, si on compte la date estimée de sa disparition, elle aurait été maintenue en captivité entre trois et quatre jours avant sa mort. Dernière chose, les lividités ne correspondent pas à la position du corps dans la forêt, donc elle a été déplacée.
Je ressors de ma lecture assez mitigée.
C'est un roman très sombre avec une intrigue qui avance très rapidement même trop rapidement. J'ai eu l'impression qu'on survolait juste l'histoire. J'aurais aimé que l'intrigue soit beaucoup plus étoffée et que l'on s'attarde plus sur les différents enquêteurs de la BRP et que l'on puisse s'attacher à eux.
L'intrigue ne m'a pas particulièrement surprise par ses tenants et aboutissements. On a pas de grosses révélations ou de gros retournements de situation. Dans l'ensemble, l'intrigue est assez originale par le fait que l'on suit des enquêteurs de la BRP et par la thématique du monde de la nuit parisienne ainsi que celle du Dark Web. Malgré cette originalité, je trouve que l'ensemble manque de profondeur.
L’heure du laitier, c’est également celle de la sortie des boîtes, cabarets et autres établissements de nuit. Dans sa voiture stationnée sur la contre-allée Marceau, l’homme attend, les yeux braqués sur la porte d’entrée du cabaret. Il a également en vue l’allée donnant sur l’entrée du personnel. Il ne peut pas la louper. En espérant qu’elle soit là. Il est venu la veille, pour rien.
L'ambiance est vraiment très sombre et on alterne entre différents points de vue, dont celui du tueur. Du coup, on a des scènes de tortures vraiment très détaillées qui m'ont par moments misent mal à l'aise. Donc attention aux âmes sensibles.
En bref, un avis mitigé pour ce thriller hyper sombre avec une histoire qui avance beaucoup trop vite et qui manque de profondeur.