Titre : Meurtres en Gévaudan
Auteur : Florence Metge
Editions : Fyctia
Genre : Thriller
Date de publication : 24 mars 2021
Nombre de page : 229
Prix : 3.99€ (eBook)
Juin 2017, Saint-Chély-d'Apcher, Lozère.
Le corps d'une lycéenne est retrouvé en partie dévoré au pied de la statue de la bête du Gévaudan. Ce crime ne tarde pas à évoquer ceux commis dans la région par la mystérieuse créature, 250 ans auparavant.
Avril 2018.
Faustine Dalle quitte la région parisienne pour s'installer dans l'ancienne maison de famille en Lozère. Elle pensait réaliser son rêve : commencer l'écriture d'un roman et ouvrir des chambres d'hôtes. Pourtant, les cartons à peine défaits, une sinistre découverte brise son élan : le cadavre d'une jeune femme est déterré dans son jardin.
Existe-t-il un lien entre ces événements ? Qui sème de nouveau la terreur dans l'ancienne province du Gévaudan ? Et si la bête revenait hanter la région ?
Je remercie tout d'abord Florence Metge de m'avoir permis de découvrir son roman.
Dès les premières pages, on suit Faustine Dalle, qui muée par une envie de changement, quitte Paris pour s'installer dans l'ancienne maison familiale en Lozère. Elle a pour projet d'ouvrir des chambres d'hôte et d'écrire un roman.
Mais tout ne se passe pas comme prévu ! Disparition, meurtres sauvages, corps retrouvés... et si la bête du Gévaudan était de retour ?
J'ai beaucoup aimé ma lecture.
Dès les premiers chapitres, j'ai été captivé par l'histoire. Nous alternons entre passé et présent et tout comme Faustine nous avons envie d'en apprendre plus sur le mythe de la bête du Gévaudan.
J'ai beaucoup aimé les passages historiques qui sont super bien documenté. Ces passages s'entrelacent à la perfection avec l'histoire qui se passe en 2018 et donne une atmosphère pleine de mystères à l'histoire.
Dans son mandement, Monseigneur de Choiseul-Beaupré exhortait les hommes à traquer l'animal qui "tout terrible qu'il est, n'est pas plus que les autres animaux à l'épreuve du fer et du feu". Il expliquait que la bête était une punition de Dieu contre les pécheurs et les infidèles. Par leurs péchés, les hommes s'étaient exposés à la colère divine, incarnée par cette créature maléfique. L'évêque appelait à davantage de ferveur religieuse et incitait les fidèles à des prières publiques "à l'occasion de l'animal anthropophage qui désole le Gévaudan". Il affirmait que la prière était le seul recours pour combattre cette punition envoyée par le Ciel.
Quant à l'intrigue, elle est très bien menée. Elle tient la route, mais je l'ai trouvé assez courte par rapport au côté historique qui est super bien approfondie. J'aurais aimé que l'enquête soit un petit peu plus longue.
Niveau personnage, j'ai aimé l'héroïne qui n'est pas parfaite. Elle a des qualités et des défauts ce qui la rend très crédible.
Ce n’est pas le hurlement d’un loup du parc. On aurait dit un cri. Un cri étouffé. À la fois lointain et proche. Faustine tend l’oreille. Mais, elle n’entend rien. La maison est parfaitement silencieuse, plongée dans la pénombre. Il n’y a même pas de craquement. Ses sens lui jouent-ils encore des tours ?
En bref, une très bonne lecture qui revisite le mythe de la bête du Gévaudan de façon très moderne.
J'ai des BD à lire sur la bête du Gévaudan mais je suis très tentée par ce roman qui semble très prenan !
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