6 mai 2021

Le cri - Nicolas Beuglet

 



Titre : Le cri
Saga : Inspectrice Sarah Geringën (Tome 1)
Auteur : Nicolas Beuglet
Editeur : XO éditions
Genre : Thriller
Date de publication : 8 septembre 2016
Nombre de pages : 494
Prix : 19.90€ (Papier) - 12.99€ (eBook)




Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !


Cela fait un petit moment que ce livre était dans ma pile à lire et j'ai enfin décidé de l'en sortir. Et j'ai super bien fait. Et quelle lecture !

Un soir, l'inspectrice Sarah Geringën est appelée pour une mort suspecte dans un hôpital psychiatrique. Mais à peine arrivé alors que tout semble lui indiquer que c'est un homicide, le personnel de l'hôpital psychiatrique insiste pour dire que c'est un suicide. Alors que la victime est internée depuis plus de trente ans, personne ne semble connaître son identité. Qui est-il et pourquoi a-t-il une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ?
Sarah va se retrouver embarquer dans une enquête terrifiante qui va l'amener à l'autre bout du monde...

Lors de ses études de psychologie criminelle, Sarah avait effectivement appris que l'établissement de Gaustad détenait le sinistre record d'Europe de lobotomies. Dans les années quarante, trois cents patients y en avaient subi une. A l'époque, on pensait que l'on pouvait soulager les personnes atteintes de schizophrénie, d'épilepsie ou de dépression en sectionnant une partie des fibres nerveuses de leur cerveau. Sarah se rappelait le processus barbare consistant à insérer la pointe d'un pic à glace vers le haut, entre le globe oculaire et la paupière, jusqu'à ce qu'il cogne sur la paroi osseuse. D'un coup de marteau, le praticien lui faisait traverser la boîte crânienne pour pénétrer dans le lobe frontal du cerveau. Il s'emparait alors des poignées dont était muni le pic à glace et exécutait des mouvements de balayage qui tranchaient une partie des terminaisons nerveuses. Dans la majorité des cas, le malade était uniquement sous anesthésie locale et perdait connaissance soit de douleur, soit à la suite des convulsions provoquées par l'ablation de ses fibres nerveuses. Certains patients décédaient au cours de l'opération, et ceux qui se réveillaient étaient condamnés à un état végétatif, sans plus aucune imagination, curiosité ou envie.

J'ai adoré ma lecture.
"Le cri" est un vrai page-turner que j'ai dévoré assez rapidement malgré le fait qu'il fasse presque 500 pages. Les pages ont défilé à une vitesse folle et il m'a été impossible de lâcher ce premier tome avant la fin tant, l'histoire est haletante.

L'histoire commence directement sur les chapeaux de roue et le suspense monde crescendo jusqu'à la fin. On est embarqué à un rythme effréné dans cette enquête aux côtés de Sarah sans aucun temps mort.

C'est addictif, rythmé avec beaucoup d'action, de suspense et de rebondissements qui ont réussi à me surprendre. L'auteur distille les indices au fur à mesure très lentement que du coup à chaque page tournée, on a envie d'en savoir plus.

J'ai adoré suivre les personnages qui sont travaillé et super bien construit. Sarah est quelqu'un qui aime énormément son métier, elle est prête à aller à l'autre bout du monde pour découvrir la vérité. Elle est courageuse et forte, mais elle cache en même temps sa fragilité. C'est un personnage hyper attachant que j'ai hâte de retrouver dans le tome 2.
Christopher quant à lui est également très important dans le déroulement de l'histoire. C'est un personnage qui m'a beaucoup touché par l'amour qu'il porte à son neveu qu'il a recueilli à la mort de son frère et de sa belle-sœur.

Face à Christopher, Sarah venait de comprendre que c'était à cet engagement qu'elle évaluait finalement le véritable courage d'un homme. Non pas à sa capacité à prendre des risques ou à affronter des dangers extrêmes. Mais à la force inouïe dont il devait faire preuve pour trouver un jour la force de devenir le veilleur d'une famille.

Avec le cri, je découvre la plume de Nicolas Beuglet qui est très fluide et très cinématographique. A la lecture de ce roman, j'avais presque l'impression de regarder un film. A la lecture de ce premier tome, on ressent que l'auteur a fait des recherches sur les sujets évoqués dans cette histoire (Je ne vous dis pas quoi pour ne pas vous spoiler.)

En bref, un excellent page-turner avec lequel j'ai passé un excellent roman. Un thriller addictif et haletant que je ne peux que vous recommandez. Je lirai très prochainement le second tome. 




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